ONEAD : qui menace qui ?
Après les contraventions abusives au nom de la sécurité routière, la reprise des arnaques financières au nom de la salubrité publique.
Ainsi l’ONEAD qui peine à assurer l’approvisionnement en eau potable de qualité à tous ses usagers se lance à son tour dans la répression. Car tout le monde sait que depuis des longues années des milliards de nos francs sont engloutis au nom d’un assainissement qui tarde à venir.
Les quartiers populaires sont inondées d’eaux pluviales mal drainées ou des égouts qui débordent régulièrement. Oubliant tous ces combats perdus à cause de la corruption effrénée, l’ONEAD met en garde contre les déversement d’eaux usées par les usagers désormais passibles d’une amende de 100.000FD et de coupures d’eau.
Et si cette nuit le ciel venait à arroser notre capitale d’une pluie fine, demain nos quartiers seront inondées.
A combien s’élèvera l’amende dont devront s’acquitter les riverains malheureux ?
Un peu de bon sens…
Ceci étant rappelé, loin de nous l’idée d’encourager l’incivisme de personnes déversant les eaux usées sur la voie publique: leurs actes de pollution sont répréhensibles et doivent immédiatement cesser.
Rédaction ARD, 14/02/17