Abdourahman Mohamed Guelleh dit Tx, secrétaire général de l’USN, a été arrêté avec brutalité par la police le 21 décembre 2015 au domicile du délégué aux relations extérieures de l’USN, Djama Amarreh Meidal, où il était en réunion avec le reste du Haut-conseil moins le porte-parole de l’USN, Daher Ahmed Farah, alors séquestré par la police. Le 21 décembre, jour du massacre de Buldhuqo dont est victime la communauté à laquelle appartient Abdourahman Mohamed Guelleh.
Du 21 au 22 décembre 2015, Tx a été détenu dans une cellule de police insalubre et infestée de moustiques comme de mouches, sans couchage ni couverture. Avec interdiction d’accès à sa famille, à son avocat et à son médecin. Il s’est ainsi vu privé d’eau, de nourriture, d’assistance judiciaire et médicale.
Le 24 décembre 2015 vers 22 heures, il est présenté en catimini au procureur de la République qui le place sous mandat de dépôt à la prison centrale du pays, Gabode. Sans son avocat.
Le 3 décembre 2015, il comparait devant le juge des flagrants délits qui découvre un dossier vide et demande au ministère public des moyens de preuve. Renvoi de l’affaire au 3 janvier 2016.
Le 3 janvier 2016, le juge des flagrants délits se déclare incompétent, transmet son dossier à un juge d’instruction et maintient Abdourahman Mohamed Guelleh en détention.
Le chef d’inculpation officiel est : ’’provocation directe à attroupement armé suivi d’effets’’. Le réel motif d’incarcération est autre : détention politique.
A la prison centrale Gabode, le secrétaire général de l’USN ne peut être visité ni par son avocat ni par son médecin, ni par personne d’autre. Seule son épouse peut le voir.
A suivre de très près.