Par Mohamed Issé
Conférence historique de l’USN – Bruxelles, le 28/09/2015 –
Ci-dessous, le texte de mon intervention.
Monsieur le président, Messieurs les membres du haut conseil,
Messieurs les responsables de l’USN
Mesdames, messieurs,
Messieurs les responsables de l’USN
Mesdames, messieurs,
L’union pour le salut national (USN) créée le 16/01/2013, n’a pas encore deux ans d’existence, mais elle a déjà gagné à deux reprises dans ce combat pour la justice et la démocratie qu’elle mène contre le régime en place :
– Une première fois, en remportant haut la main aux élections législatives dès le 22 février 2013
– une seconde fois le 30 décembre 2014, grâce à la signature de l’accord cadre en vue de sortir de l’impasse politique générée par la crise post-électorale et préparer une alternative démocratique.
Si ces succès, en tant que tel, n’ont pas encore permis de franchir le cap, ils ne nous ont pas moins rapproché si près de l’objectif, de l’alternative démocratique, la clé de changement tant attendu par le peuple djiboutien.
Et pour cause, depuis le 30 décembre 20013, alors que le régime pris au piège, se trouve en perte de vitesse tant sur la scène nationale qu’internationale, l’USN ne cesse de gagner en crédibilité et en visibilité sur tous les fronts.
Aujourd’hui la démocratie n’est plus ce privilège réservé aux peuples des pays industrialisés, mais s’impose comme une valeur et une exigence universelle.
Ni la paix ni le progrès n’est possible, sans elle. C’est la raison pour laquelle l’aide au développement aux ACP a été soumise à la conditionnalité politique (ou démocratique). Autrement dit, l’octroi de l’aide ou même la signature d’un accord sont soumis au respect de la démocratie, des droits fondamentaux et à une bonne gouvernance dans le pays en question.
Ceci qui montre combien l’USN est résolument tournée vers l’avenir, contrairement à un régime usée qui ne cherche qu’à garantir le règne d’un individu sans scrupule qui ne pense qu’à sa petite personne. .
Les dictateurs africains abonnés aux mandats à rallonge, contre la volonté du peuple sont vivement conseillés de comprendre une fois pour toute que la dictature n’a plus d’avenir sur le continent africain, que l’organisation des élections libres et transparentes, le respect des droits de l’homme et l’Etat de droit sont indispensables ; c’est là la quintessence du message historique adressé par le président des États-unis, Barak Obama, aux dirigeants africains réunis au siège de l’Union Africaine en Ethiopie Le 28 août 2015..
Si la victoire contre le régime d’Ismail Omar Guelleh est inévitable, cela n’autorise pas pour autant le peuple djiboutien à baisser la garde. Ce dernier est appelé à se mobiliser d’avantage derrière l’USN, non seulement pour éradiquer la dictature mais également pour participer pleinement à l’édification de l’État de droit sur la base de l’unité nationale retrouvée.
L’imminence de la victoire ne devrait pas non plus inciter les dirigeants de l’USN à perdre la vigilance ni à céder à l’euphorie des lendemains car il faudra bien s’atteler aussitôt au déminage du champ des mines légué par le régime d’Ismail Omar Guelleh. Il nous faut nous ressaisir très rapidement en construisant une société fondée sur les valeurs que sont l’égalité, la liberté, l’honnêteté, la justice, le travail, le respect de la parole donnée et la responsabilité.
L’USN qui s’apprête à présider aux destinées du pays, devra rester toujours attentive, car rien n’est définitivement acquis. Il est important de choisir les priorités nationales en fonction des besoins réels du pays.
Il faut aussi apprendre à bien gérer les ressources afin de gagner la confiance des investisseurs, de la communauté internationale et devenir crédible au près des populations.
Monsieur le président, nous avons confiance en vous et au haut conseil de l’USN que vous présidez.
– Une première fois, en remportant haut la main aux élections législatives dès le 22 février 2013
– une seconde fois le 30 décembre 2014, grâce à la signature de l’accord cadre en vue de sortir de l’impasse politique générée par la crise post-électorale et préparer une alternative démocratique.
Si ces succès, en tant que tel, n’ont pas encore permis de franchir le cap, ils ne nous ont pas moins rapproché si près de l’objectif, de l’alternative démocratique, la clé de changement tant attendu par le peuple djiboutien.
Et pour cause, depuis le 30 décembre 20013, alors que le régime pris au piège, se trouve en perte de vitesse tant sur la scène nationale qu’internationale, l’USN ne cesse de gagner en crédibilité et en visibilité sur tous les fronts.
Aujourd’hui la démocratie n’est plus ce privilège réservé aux peuples des pays industrialisés, mais s’impose comme une valeur et une exigence universelle.
Ni la paix ni le progrès n’est possible, sans elle. C’est la raison pour laquelle l’aide au développement aux ACP a été soumise à la conditionnalité politique (ou démocratique). Autrement dit, l’octroi de l’aide ou même la signature d’un accord sont soumis au respect de la démocratie, des droits fondamentaux et à une bonne gouvernance dans le pays en question.
Ceci qui montre combien l’USN est résolument tournée vers l’avenir, contrairement à un régime usée qui ne cherche qu’à garantir le règne d’un individu sans scrupule qui ne pense qu’à sa petite personne. .
Les dictateurs africains abonnés aux mandats à rallonge, contre la volonté du peuple sont vivement conseillés de comprendre une fois pour toute que la dictature n’a plus d’avenir sur le continent africain, que l’organisation des élections libres et transparentes, le respect des droits de l’homme et l’Etat de droit sont indispensables ; c’est là la quintessence du message historique adressé par le président des États-unis, Barak Obama, aux dirigeants africains réunis au siège de l’Union Africaine en Ethiopie Le 28 août 2015..
Si la victoire contre le régime d’Ismail Omar Guelleh est inévitable, cela n’autorise pas pour autant le peuple djiboutien à baisser la garde. Ce dernier est appelé à se mobiliser d’avantage derrière l’USN, non seulement pour éradiquer la dictature mais également pour participer pleinement à l’édification de l’État de droit sur la base de l’unité nationale retrouvée.
L’imminence de la victoire ne devrait pas non plus inciter les dirigeants de l’USN à perdre la vigilance ni à céder à l’euphorie des lendemains car il faudra bien s’atteler aussitôt au déminage du champ des mines légué par le régime d’Ismail Omar Guelleh. Il nous faut nous ressaisir très rapidement en construisant une société fondée sur les valeurs que sont l’égalité, la liberté, l’honnêteté, la justice, le travail, le respect de la parole donnée et la responsabilité.
L’USN qui s’apprête à présider aux destinées du pays, devra rester toujours attentive, car rien n’est définitivement acquis. Il est important de choisir les priorités nationales en fonction des besoins réels du pays.
Il faut aussi apprendre à bien gérer les ressources afin de gagner la confiance des investisseurs, de la communauté internationale et devenir crédible au près des populations.
Monsieur le président, nous avons confiance en vous et au haut conseil de l’USN que vous présidez.
Vive la république de Djibouti !
Vive le peuple Djiboutien !