Les Etats-Unis ont demandé mercredi au gouvernement de Djibouti de libérer des dirigeants de l’opposition arrêtés cette semaine lors d’une manifestation qui a fait au moins sept morts.
Les Etats-Unis condamnent les récents actes de violence dans la capitale de Djibouti et appellent à la libération immédiate des dirigeants de l’opposition détenus », a déclaré le département d’Etat dans un communiqué.
La diplomatie américaine incite « le gouvernement de Djibouti à respecter le droit de ses citoyens à la liberté d’expression et à la liberté de rassemblement et association pacifiques ».
Elle l’invite également à « faire preuve de retenue » alors que sept civils ont été tués et 23 blessés lundi à Djibouti dans des affrontements avec la police, selon un bilan officiel.
L’Union pour le salut national (USN), une coalition de sept partis d’opposition, a assuré de son côté que la police avait « abattu 19 civils » dans la localité de Buldhoqo, près de Balbala, en périphérie de la capitale, où se tenait une cérémonie traditionnelle.
Les affrontements se sont produits quand la police a voulu déplacer le rassemblement vers un autre lieu.
Le ministre de l’Intérieur Hassan Omar Mohamed a dénoncé des violences destinées à « déstabiliser » le pays, orchestrées « par des individus malintentionnés recevant des instructions de la part de parrains qui agissent depuis l’étranger ».
Il a également annoncé que « plusieurs personnes impliquées dans ces violences » avaient été arrêtées. « Ils seront rapidement traduits en justice pour leurs actions », a-t-il ajouté.
Avec AFP
Source : VoaAfrique