USN France : Compte rendu de la manifestation du 18 décembre 2014 à Paris (20/12/14)
Une trentaine de Djiboutiens et d’amis démocrates ont répondu présent à la 23e commémoration du massacre d’Arhiba tenue à Paris le 18 décembre 2014 de 16h30 à 18h30 face à l’ambassade de Djibouti en France.
« L’impunité ne passera plus » : tous les Djiboutiens avec tous les Africains l’affirment de plus en plus haut et fort en cette année de printemps africain. Et la justice sera désormais l’un des premiers fondements de la reconquête de l’Afrique par ses citoyens.
Les familles des martyrs d’Arhiba sacrifiés par la folie meurtrière d’Ismaël Omar Guelleh vivent toujours dans une attente de vouloir comprendre un jour le pourquoi de l’assassinat de leurs proches par les armes de la police et de la gendarmerie nationale de Djibouti un certain 18 décembre 1991. Elles se tiennent informées de l’avancement de la plainte pour génocide déposée à la Cour pénale internationale de La Haye.
Les orateurs présents à la manifestation ont harangué la foule avec discours et slogans vibrant qui ont permis de rappeler la mobilisation des Djiboutiens dans leur quête de la liberté.
Le représentant de l’USN en France était présent aux côtés d’un représentant du Mouvement pour la démocratie et la liberté (MODEL), d’un représentant du Mouvement pour le renouveau démocratique et le développement (MRD), de représentantes du Comité des femmes djiboutiennes contre le viol et l’impunité, de plusieurs représentants de l’Association pour la démocratie et le développement (ADD) à l’initiative de la manifestation ainsi que de représentants du Front pour la restauration de l’Unité et la démocratie (FRUD).
Invité de la manifestation pour la deuxième année consécutive, le journaliste blogueur tchadien Makaela Nguebla a présenté le parallèle des violations des droits de l’homme entre Djibouti et le Tchad et a témoigné aux Djiboutiens de la solidarité des frères Tchadiens.
Maki Houmed-Gaba
Représentant de l’USN en France
Fait à Paris, le 20 décembre 2014