Mohamed Ibrahim Waiss, reporter à La Voix de Djibouti, a été arrêté ce 8 août 2014, alors qu’il couvrait une manifestation. Reporters sans frontières demande sa libération immédiate et sans condition.
Le 8 août, à Balbala Hayabley, banlieue de la capitale djiboutienne alors qu’il tentait de couvrir une manifestation de militants de l’Union pour le Salut national (USN), coalition des partis d’opposition djiboutiens, le journaliste a été violemment interpellé par la police. Il a été conduit dans un premier temps au commissariat de Hodan où il est actuellement détenu.
« Nous demandons la libération sans condition de ce journaliste, cible d’un véritable acharnement de la part des autorités, déclare Reporters sans frontières. Mohamed Ibrahim Waiss a déjà passé plus de quatre mois à la prison centrale de Gabode en 2011, et y a fait un nouveau séjour de plusieurs jours en décembre 2013. Cette fois encore il a été arrêté dans l’exercice de son métier. Les autorités de Djibouti doivent cesser de museler les médias et d’arrêter arbitrairement les journalistes critiques. «
Djibouti occupe la 169ème place sur 180 pays dans l’édition 2014 du Classement de la liberté de l’information, établi par Reporters sans frontières.