Communiqué de presse des Jeunes Indignés d’Arhiba
Djibouti le 19 AVRIL 2013
Suite aux manifestations, qui se sont éclatés dans le courants des semaines dernières à Arhiba, une répression musclée qui n’épargne même pas des femmes est en cours, guidée par des agents dépêchés depuis la frontière, ou remise en fonction à la suite de mise à l’écart découlant sans doute des comportements peu responsable. Ainsi, après des arrestations et des interpellations des quelques huit jeunes, dont deux en l’occurrence Abatte Gadid Merito et Abdo Ali Bouha ont subi injustement une peine de 4 mois d’emprisonnement ferme, a la prison de Gabode. Mr abdoulkader Ibrahim Mohamed relâché avec Abdou Mohamed Ali et Abdo Youssouf Mohamed au devant du parquet le 11 AVRIL a de nouveau été interpellé le 15 AVRIL et demeure jusqu’à ce jour en garde à vue en compagnie de Abdi Mohamed Ankala. De santé est très fragile, il a été hospitalisé à l’hôpital.
Cela dit, il est de notre devoir de réagir, afin de dénoncer cette situation et d’exprimer notre engagement de ne céder à aucune forme d’intimidation et d’où quelle vienne. Aussi, il est incontestable que la cite d’Arhiba est aujourd’hui plus que jamais victime d’une exclusion sociale la plus caractéristique. Le chômage affecte plus de 70% de jeunes, la misère et la pauvreté atteint une propension énorme. Et en dépit de l’aggravation de condition de vie pour une jeunesse abandonnée à elle-même , vouée a un avenir de plus en plus incertain , la répression a toujours été l’unique réponse aux revendications des droits citoyens tandis que les rapports et les considérations des responsables politiques se sont malheureusement résumés depuis belles lurettes, aux apparitions et des contacts en périodes électoraux, marqués par des distributions des bottes de khats et promesses jamais tenues. Et le contexte actuelle ainsi que la force de la terreur qui sévit au sein de la cite et a l’encontre de la jeunesse qui enregistre chaque jour des nouveaux arrestations, découle de cette opposition de la logique de la répression face à la réaction de réclamation des promesses et des droits légitimes en guise de toute considérations.
D’où, nous nous sentons dans la nécessité d’interpeller le pouvoir en insistant sur la logique qui s’impose dans un tel cas et selon laquelle l’oppression ne fera qu’exciter la tendance à la riposte et éveillera les consciences à la nécessité de la bataille pour la survie.
Enfin, usant de notre sens de responsabilité et de notre conscience citoyenne que ne peut étouffer aucune pression, nous interpellons le pouvoir à :
1° Arrêter les séquestrations et les poursuites des jeunes.
2° Libérer les jeunes actuellement en détentions dont le seul crime est d’avoir réagi sous l’effets de la rigueur de leur condition.
3° Reconnaître nos droits que nous confère notre statut citoyen à part entier à savoir le droit d’accès à l’emploi et à une vie décente.
Jeunes Indignés d’Arhiba