Ligue Djiboutienne des Droits Humains (L.D.D.H)
Le 17 MAI 2018
Communiqué de Presse
Déni !!!
Selon les informations sûres et concordantes recueillies par la LDDH, six jeunes Tadjouriens arrêtés
lors de la manifestation du 14 MAI 2018 ont été présentés ce matin au PARQUET puis ont été mis en
détention provisoire à la Prison de GABODE.
Il s’agit de :
AMIN ALI OBAKER
MOHAMED KAMIL ALI
HOUMED MOHAMED HAMADOU
AHMED MOHAMED SAAD
MAHAD ISMAEL FOD
MOUKTAR MOHAMED AHMED dit China
A Djibouti, réclamer le droit du travail est devenu un délit alors que le tribalisme est le seul critère
pour être embauché.
Chaque responsable qu’il soit politique ou administratif ne fait qu’appel à ses proches si l’occasion
d’un travail se profite à l’horizon.
Il est indéniable que les victimes du tribalisme sont beaucoup plus nombreuses que les victimes du
SIDA et de CANCER réunies.
Ces jeunes Tadjouriens sont les victimes comme tant d’autres de ce fléau national et avoir réclamé le
droit au travail et la Justice leur ont coûte la Prison.
Les responsables, la Préfecture et le Président du Conseil Régional de cette même ville sont entrain
d’inciter ces jeunes vers des horizons aux conséquences dramatiques, car si réclamer le droit au travail
le conduit à la Prison, que reste t-il a ces jeunes si ce n’est que les voies de la Radicalisation ?
La LDDH dénonce et condamne énergiquement l’injustice dont sont victimes les 6 Jeunes Tadjouriens
écroués à la Prison uniquement pour avoir réclamé leur droit au travail et demande à la Justice le
relaxe pur et simple de ces jeunes Tadjouriens.
Le Président de la LDDH
Omar Ali Ewado