NI CHAOS, NI IMMOBILISME
L’HEURE DE VERITE, Djibouti le 8 mars 2019
« De temps à autre un homme sort de l’ombre ,
Etale sa puissance et proclame : « C’est Moi ! »
Sa gloire vit l’espace d’un rêve fêlé,
Déjà la mort se dresse et proclame : « C’est Moi !»
Omar Khayyâm cité dans Samarkand
Les protestations, manifestations et interventions publiques de la diaspora Djiboutienne n’ayant pas convaincu le président français de reporter son déplacement officiel à Djibouti, l’opposition ( Le Haut Conseil d’une A.R.D. enfin réunifiée et qu’oppose au pouvoir un contentieux politique vieux d’au moins quatre mandats; l’U.S.N en gestation mais aussi tous les partis ayant une forte assises populaires MODEL, MRD et RADDE) serait bien inspirée d’adresser en cette occasion une demande de clarification au gouvernement français pour que ne lui pèse plus dessus un soupçon de connivence avec un pouvoir vomi par son peuple.
Car ce déplacement officiel du président Français à la demande insistante de son vis à vis Djiboutien est jugé inopportun parce qu’il vient briser un isolement diplomatique mérité de Djibouti et consécutif à la mise hors d’état de nuire de son maléfique allié régional T.P.L.F pae la chevaleresque résistance des populations Amhara et Oromo: de sorte que le RPP et son président sont les seuls obstacles à un Changement constamment manifesté par le peuple Djiboutien.
Inopportun parce que le président Djiboutien est officiellement en campagne pour un cinquième mandat. Campagne qu’il mène désormais sur le thème de la stabilité en déstabilisant tous ses voisins et cherchant à présenter son Emirat comme un havre de Paix dans une région à la tourmente de laquelle il participe activement. La lourde présomption de culpabilité qui pèse sur le régime Djiboutien dans son implication dans les conflits régionaux est établie et étayée par la lettre adréssée par le ministre des affaires étrangères au corps diplomatique et consulaire à l’étranger et confirmée par les évènements en cours dans la région..
La demande de clarification qui doit porter sur la nature de l’ entraide judiciaire qui menace d’extradition un démocrate établi en France depuis plusieurs décennies et bénéficiant du statut de réfugié politique et qui a visé DAF accusé d’intelligence avec l’ennemi, de Boreh et bien d’autres…
Ainsi que sur le projet de fourniture en armement sur fonds saoudien qui serait signé à cette occasion entre les deux parties car le gouvernement français est mieux renseigné que d’autres sur l’usage de ces armes qui ne servent pas uniquement à massacrer à Arhiba ou Buldhuquo mais traversent les frontières.
Après quoi, l’ interdiction faite à l’opposition Djiboutienne de s’exprimer et de tenir meeting…est un feu vert adressé aux populations opprimées de” spontanément” démontrer leur indestructible capacité de résilience et de survie partout elles sont menacées par un pouvoir qui cherche par tous les moyens l’Immobilisme dans son pays et la région en y semant le chaos!