Compte-rendu de la Conférence-débat du dimanche 2 juillet 2017 à Paris en commémoration des 40 ans de répression à Djibouti depuis le 27 juin 1977
DOSSIER CONFÉRENCE DU 2 JUILLET 2017 A PARIS / Document 2
La conférence débat et exposition du 2 juillet 2017 tenue à la mairie du 2e arrondissement de Paris commémore les 40 ans de répression perpétrée à Djibouti depuis l’indépendance le 27 juin 1977.
Treize représentants politiques et d’organisations de la société civile djiboutienne, africaine et française participent à la journée de commémoration ainsi que huit débatteurs et auteurs de témoignages.
Huit conférenciers empêchés sont excusés.
Treize représentants d’organisations politiques et de la société civile présents à la Conférence :
Maitre Brice Mzamba, avocat spécialiste du droit d’asile, exerçant en cabinet parisien
Mohamed Kadami, président du FRUD, le Front pour la restauration de l’unité et la démocratie
Mahdi Ibrahim God, vice-président de l’ARD, l’Alliance républicaine pour le développement
Maki Houmed-Gaba, représentant de l’USN en France, l’Union pour le salut national
Ardiouma Sirima, vice-président de La Plateforme panafricaine, président du Club Unesco à Paris
Raymond Ayivi, président de La Plateforme panafricaine
Kéchéri Doumbia, Vice-président de l’Amicale panafricaine
Raymondo Ela, sec gén du Cored, Coalition restauratrice de l’État démocratique en Guinée Équatoriale
Jean-Loup Schaal, Président de l’Ardhd, Association pour le respect des droits de l’homme à Djibouti
Abdourahman Mohamed Habib, président du Collectif breton pour la démocratie à Djibouti
Hassan Abdillahi Robleh, Président du MJO-Europe, le Mouvement des jeunes de l’opposition
Régis Marzin, journaliste indépendant, Collectif de solidarité avec les luttes politiques en Afrique
Laurence Dawidowic, représentante de l’association Survie
Huit témoins et auteurs de témoignage / révélation / parole vécue sur le contexte de la répression :
Dini Mohamed ; Aïdarous Mohamed Guirreh ; Yassin Ibrahim Youssouf ; Ahmed Djihad ; Ali Sahal ; Naguib Omar Houssein ; Nima Osman ; Fatouma Hamadou.
Dix débatteurs concourent à la série des questions réponses :
Dini Mohamed ; Aïdarous Mohamed Guirreh ; Yassin Ibrahim Youssouf, Rigobert Missinhoum, Patrick Falcou, Claude Koudou, Raymond Ayivi, Régis Essono, Mohamed Kadami
Huit conférenciers empêchés sont excusés :
Abdourahman Waberi (Écrivain), Mohamed Ainaché (premier présentateur RTD), Kadar Abdi Ibrahim (MODEL), Hassan Cher Hared (PADD), Ainan Sougueh (Collectif Bouldhoqo), Seidik Abba (Journaliste Monde Afrique), Florent Geel (FIDH), Abdillahi Iftin (personnalité politique)
Présentation de la journée de commémoration
La journée de commémoration se déroule de 11 heures à 19 heures. Cinq conférences sont réparties sur cinq thèmes abordés successivement. Les débats et conférences sont modérés par le journaliste blogueur Makaëla Nguebla.
Entre 13 h et 13h30, à l’issue de la rencontre autour de Maître Mzamba dédiée aux exilés Djiboutiens, une marche silencieuse démarre à la Place de la Bourse, face au siège de l’AFP, et remonte la rue de la Banque jusqu’à la mairie du 2e arrondissement.
Parallèlement à la conférence et la marche silencieuse, une exposition de photos des victimes de la répression est dévoilée dans la salle des expositions, face à une série de présentoirs destinés à rendre hommage aux organisations de défense des droits de l’homme et à des formations politiques qui ont dénoncé et lutté contre la répression à Djibouti.
Les organisations de promotion des droits des femmes victimes de viols par les militaires dans le pays mettent à disposition des visiteurs une pétition exigeant l’ouverture d’une enquête internationale pour juger de ces crimes. La pétition a recueilli des dizaines de signataires, lesquels seront tenus informés de la suite donnée à cette procédure.