LDDH
Ligue Djiboutienne des Droits Humains
Djibouti, le 18 Mai 2016
Note d’Information
A Djibouti la gestion de la chose publique est chaotique
L’été s’annonce difficile à Djibouti, car les délestages de l’EDD et la pénurie d’eau potable surtout dans le faubourg de Balbala sont particulièrement pénibles pour les habitants de cette commune.
La canicule est extrêmement chaude, l’eau et l’électricité servaient à atténuer les effets négatifs et leur manque sera préjudiciable pour la vie courante des Balbalaouis.
Il y a lieu de signaler que l’EDD use des mesures coercitives quand les usagers sont pris en défaut de paiement mais le silence entoure les conséquences désastreuses sur les appareils ménagers qui sont détruits à cause de ces délestages.
Donc à l’EDD, la raison du plus fort prime sur le droit et la justice. Le monopole de l’EDD est néfaste et les pouvoirs publics doivent réfléchir sérieusement à diversifier les sources en énergie pour le pays.
Quant à l’ONEAD comme sa sœur jumelle de l’EDD, elle crie la peine et les conséquences de sa mauvaise gestion risquent à la longue de perturber la vie des djiboutiens ordinaires.
Ces 2 organismes semi publics ont une importance capitale en cette période chaude et leurs problèmes se répercutent immédiatement sur la vie des djiboutiens.
La LDDH déplore la gestion désastreuse de ces 2 établissements et appelle les responsables d’être à la hauteur de leur fonctions ou de se démettre pour laisser leur place à des personnes beaucoup plus compétentes.
Enfin la LDDH appelle la population djiboutienne à opter pour une consommation rationnelle de ces 2 matières et à ester en justice quand elles estiment que leurs droits sont bafoués par l’EDD et l’ONEAD.
Pour la LDDH
Le Président
OMAR ALI EWADO