HALTE A LA ZIZANIE !
MOI OU LE CHAOS ! C’est l’annonce martiale du candidat au mandat de trop !
Et pour que ce soit lui, il a savamment et en toute illégalité, établi un inextricable désordre visible à l’œil nu sauf aux malvoyants :
– Djibouti est au terme de trois mandats, un Etat économiquement failli : endettement colossal, chômage de masse, tous indices de développement humain au rouge et surtout constat accablant, alarmant et officiel fait par les magistrats de la défunte CCDB dans son unique et volumineux rapport général public paru dans le Journal Officiel d’avril 2004. Les magistrats effarés constatant pêle-mêle l’ « usage récurrent de crédits contrevenant à l’objet des crédits initiaux, infractions récurrents au code des marchés publics, opérations échappant complètement aux écritures du Trésorier Payeur Général, défaillances dans la tenue des comptabilités, absences de pièces comptables des ordonnateurs et administrateurs de crédits publics, récurrences des imputations budgétaires irrégulières » mais les magistrats ont été affrontés à l « existence de caisses parallèles à celle du Trésorier Payeur Général ». Sans commentaire. La gestion de l’Etat s’étant depuis lors aggravée comme l’attestent les scandales internationaux des litige non résolu opposant l’ONUSIDA au gouvernement Djiboutien et celui opposant le même gouvernement à l’homme d’affaires Djiboutien au sujet de la gestion du port de Doraleh… Mais malheureusement et plus gravement,
– Djibouti est devenu un État anomique :
– Cessions expropriations par décrets de domaines fonciers n’appartenant pas à l’Etat et mettant gravement en danger la paix sociale
– Concessions en toute opacité aux capitaux étrangers de leviers nationaux de développement économique
– Concessions arbitraires aux capitaux privés d’établissements publics, Déni de citoyenneté pendant trente neuf ans à une composante de la communauté nationale
– Déchéances arbitraires, répétées et ciblées par décrets présidentiels de la nationalité Djiboutienne à des citoyens pour délit d’opinion Impunité des Crimes de guerre, Massacre de civils (Arhiba et Buldhqo ) et autres crimes économiques
– Violations systématiques de tous Accords nationaux et internationaux et, à la veille d’élections déjà sujettes à suspicion : recours préélectoraux multiples auprès du Conseil Constitutionnel
Dans un tel contexte de quoi demain sera-t-il fait ?
MAA – ARD