Compte-rendu de la commémoration de la tuerie d’Arhiba, par l’ARD
Les Djiboutiennes et les Djiboutiens de France se sont déplacés en nombre à la manifestation réussie du 18 décembre 2005 à Paris pour commémorer les tueries des civils d’Arhiba à Djibouti.
Le temps ensoleillé hivernal a jeté la foule de protestataires sur le pavé, de 15 h à 18 h, sur le seuil de la rue Emile Meunier abritant l’ambassade de la république de Djibouti dans le seizième arrondissement de Paris.
Les banderoles et les slogans se sont élevés nombreux pour dénoncer les pratiques de l’autocrate Ismaël Omar Guelleh et pour condamner le déni de justice infligé aux victimes. De fait, du 18 décembre 1991 au 20 novembre 2005 la cité populaire d’Arhiba a expié de dizaines de victimes femmes et enfants sur l’autel de la folie assassine.
La manifestation du 18 décembre 2005 s’est tenue en parallèle dans quatre villes au moins de par le monde, notamment Paris, Bruxelles, Ottawa, ainsi que Djibouti, où dans Arhiba même, l’Union de la Jeunesse d’Arhiba et l’Association des familles et des proches se sont donnés la main pour dire leur écoeurement face à l’impunité des auteurs des forfaits.
A Paris, l’Association pour la démocratie et le développement (ADD) s’est jointe à la représentation en France de l’Alliance républicaine pour le développement (ARD) pour donner le change au Forum pour la démocratie et la paix (FDP), organisateur à Bruxelles d’un rassemblement prodigieux le 16 décembre 2005, contraint à cette date par la tenue à Bruxelles d’une réunion du Conseil de l’Europe les mêmes jours.
Des représentants du Front pour la restauration de l’unité et de la démocratie (FRUD), du Comité en Belgique du Mouvement pour le renouveau démocratique (MRD) ainsi que des délégués de l’ARD en Belgique se sont joints au FDP pour accomplir le devoir de mémoire.
Les caméras des fonctionnaires djiboutiens accrédités aux légations ont tourné à plein régime sans réussir à décourager les manifestants, opposés, par exemple à Paris, aux émissaires de l’ambassade dans un face à face frontal pacifié laborieusement par l’interposition des agents de police français.
Le représentant de l’ARD en France a informé l’assistance de l’annonce dans les prochains jours d’une décision capitale par son mouvement politique concernant les tueries de Djibouti.
Maki Houmedgaba
Représentant de l’ARD en France
ardfrance@yahoo.frFait à Paris, le 19 décembre 2005