Le vrai visage d’IOG
IOG est loin d’être un président démocrate comme Cherif Ouazani (le désopilant JA) veut bien faire croire aux djiboutiens.
Cherif Ouazani se fit passer pour un expert en matières internationales.En réalité, il ne sait pas grand-chose des idées politiques et des conditions économiques de Djibouti.Il est incapable de voir la réalité. Les périodiques ioguistes ont été sa principale lecture.Il est tout à fait inapte à voir les choses sous un autre angle que de celui d’IOG.
Il était tellement aveuglé par son orthodoxie qu’il refusait d’admettre que les méthodes ioguistes avaient échoué.
JA se révèle un partisan fanatique de l’oppression dictatoriale de tous les « saboteurs ». Comme si, malgré le discours démagogique actuel, le pragmatisme cynique capitaliste et la corruption de la bureaucratie ioguiste n’étaient pas de jour en jour plus évidents…
Sachant qu’une dictature ne peut en aucun cas envisager sa propre désintégration toutes les manoeuvres qu’elle envisage ne cherche qu’à prolonger voire renforcer ses positions toute en affaiblissant les positions de l’adversaire qu’il soit exogène (opposition) ou endogène (les clans).
Pour ce faire IOG sort de son chapeau une recette vieille comme le monde qui vise un objectif : le dialogue politique .
Le dictateur fait croire que rien que l’annonce verbale d’une telle initiative doit être perçue comme un signe d’ouverture qui donnerait des arguments à ses défenseurs étrangers (principalement en France) et lui procurerait davantage de marge de manoeuvre pour consolider son véroullage totale de la vie politique dans le pays.
D’après ses partisans, la superstructure d’un tel système doit nécessairement apporter la félicité du paradis terrestre. Les doctrines ioguites n’admettent pas une interprétation qui blâme des individus pour un procès dégénérateur qui pourrait convertir les bienfaits du contrôle public de l’économie en un mal. Mais qu’importe !
Tous les djiboutiens sont tenus de se soumettre à ses décrets insondables et de plier les genoux devant son trône . Ceux qui refusent de le faire sont des hérétiques, des gredins abjects qui doivent être « liquidés ».
En réalité, c’est le candidat qui réussit à exterminer à temps tous ses rivaux et leurs aides, qui s’empare du pouvoir dictatorial. En massacrant tous ses compétiteurs, le dictateur se fraye son chemin vers le pouvoir suprême.
IOG maintient sa position éminente en liquidant tous ceux qui pourraient éventuellement la lui disputer. L’histoire de tous les despotismes orientaux ainsi que les expériences des dictatures contemporaines en sont un témoignage.
Reste à savoir combien de temps pourra durer la mascarade. Car il est tout de même difficile pour un IOG d’en rester éternellement aux phrases creuses. Mais il a d’ores et déjà laissé échapper quelques indices sur un potentiel programme. Prenons un exemple. Sur le dialogue politique , il déclare (27/06/2013): « La paix , c’est nous qui la chérissons, c’est nous qui voulons les pourparlers».
IOG signe quand il semble quémander l’ombre oppressante de ceux qui « méritent le respect »! Et, ça se rejoint, il ne signe pas avec JE mais avec un NOUS totalement dérisoire, où il croit voir des camps partout!
Egal à lui même, IOG raconte des contradictions. Comme j’aurais bien voulu que ce soit de l’ignorance.
Amalgamer toujours, quitte à faire preuve d’un argumentaire pitoyable, immature, maladroit, simpliste et digne d’un véritable ivrogne en état d’ivresse belliqueuse.Amalgamer enfin, quitte à aborder à la fois, un millier des sujets houleux et disparates,qui du reste, ne manqueront jamais, d’une part, à créer la confusion la plus totale, et d’autre part, à virer le débat, vers des véritables âneries gratuites qui s’étendent généralement jusqu’à diaboliser l’opposition djiboutienne.
Aucun moyen n’est écarté par IOG pour discréditer l’USN. Clamant aux atteintes à la liberté quand celle-ci n’est en rien menacée, pratiquant le mensonge, la manipulation, et la désinformation pour propager la peur, la suspicion et l’exclusion des citoyens toujours trop anti-ioguistes, toujours trop opposants. Donc, la terreur, dont l’origine reste floue, incertaine, la peur qu’elle provoque, sert à manipuler l’opinion. N’assiste-t-on pas aujourd’hui aux mêmes procédés ?
Sa désinformation consiste à déformer suffisamment un fait pour lui faire signifier autre chose.
Le djiboutien lamda remarquera l’absence totale de preuves , le dévoilement d’un raisonnement faible ou mal étayé, des références parfois incomplètes, ou résumées de façon tendancieuse, émaillant des propos déjà complexes?
Voudrait-il par hasard qu’un maximum de djiboutiens soient la proie de cette dictature et deviennent « faciles à duper ou à manipuler »? Peine perdue !
Dans son discours pathétique, IOG, en mal de sensationnalisme et spécialisé dans l’intoxication et la désinformation, dans le vil dessein d’exploiter à des fins bassement lucratives , l’opinion djiboutienne, s’évertue à créditer la thèse selon laquelle, l’USN sème le désordre et le chaos. Quel grossier mensonge!
Revoyez (IOG) vos notes un peu avant de vous enlisser definitivement dans le tas d’immondices qui vous servent de mots, vous vous rendrez un grand, un très grand service!
Ne vous interesse que ce qui va dans le même sens que votre danse macabre dans cette aérogare des ânes! Franchement, vous devez être tellement, mais tellement fier de vous! Bravo….
Dire ce que l’on pense être juste, c’est un droit quIOG prend sans hésiter, mais se placer en artilleur de la Vérité et traiter les autres de tous les noms possibles, de toutes les images, c’est un droit que ne prennent que les petits cons lors des veillées masturbatoires…Ne glissez pas sur cette pente!
Cette attitude montre à quel point le Régime Ioguiste n’est nullement disposé à rompre avec une conception autocratique du pouvoir qui dénie aux citoyens toute liberté et tout droit, hormis celui de mourir.
Le plan-média résistera-t-il à la vérité des prix? Saint IOG parviendra-t-il à sauver son empire?
Beau résultat donc de l’irresponsabilité du dictateur qui s’éloigne toujours davantage des aspirations populaires.
Inutile de vous dire que je partage la colère des sympathisants de l’USN vis à vis de ces hommes et femmes propres sur eux et sussurant des paroles se voulant rassurantes. Mais, personnellement, je ne fais pas plus confiance aux ioguistes qui se réclament d’une « autre djibouti « . Je pense que ce concept d’une « autre djibouti » est aussi faux que celui d’un alter-mondialisme. J’estime qu’il s’agit là de la plus grande escroquerie des temps que nous vivons.
Il y aurait beaucoup à dire sur la légitimité des personnes qui siègent dans ces conseils. Que l’on commence par redonner au peuple djiboutien sa souveraineté, la possibilité de se doter d’institutions réellement démocratiques. Ils pourront, alors, s’ils le souhaitent, bâtir ensemble et librement des formes d’union répondant aux intérêts individuels et collectifs de leurs citoyens.
Peut-on, pour autant, en rester au constat du vide propositionnel et se préparer à aller voter en traînant les pieds pour IOG, ou autre dont nous savons pertinemment bien qu’ils poursuivraient la politique désastreuse qui nous lamine depuis 1977 ? C’est parce que cette résignation ne peut déboucher que sur le pire (par la désespérance sociale qu’elle répand) que nous devons tous débattre et agir aujourd’hui. Peu m’importe les personnes.
Alors il est évident que ceux qui ont le pouvoir vont miser royalement sur celui/celle qui va sauver les meubles, même si pour un temps ils auraient préféré continuer leurs petites magouilles : à chacun son tour, un peu de patience, que diable ! A moins qu’un jour ça pète pour de bon……..
Alors pourquoi ne pas confronter nos avis et élaborer des pistes d’action pour dégager une issue républicaine ?
Mohamed Qayaad