Comme ailleurs, la présence militaire française ne doit plus servir les dictatures !
Patrice Finel
Pour la première fois depuis 2003 des élections législatives se sont tenues à Djibouti le 22 février. Les résultats officiels provisoires font état d’une victoire du parti au pouvoir, l’Union pour la Majorité Présidentielle, alors que l’opposition ferait une progression significative.
La possibilité pour l’opposition de participer au scrutin, si elle est un signe encourageant, ne gomme pas pour autant la répression brutale qui a entaché les élections, les nombreuses arrestations arbitraires de personnalités et leur mise en résidence surveillée.
Le Parti de Gauche s’inquiète du manque de transparence et de l’absence de résultats officiels et vérifiés de ces élections.
Le Parti de Gauche interpelle le gouvernement français, qui paie un loyer conséquent au gouvernement djiboutien pour une forte présence militaire, sur l’exigence impérieuse de respect de la démocratie et des droits de l’homme à Djibouti.
Le Parti de Gauche rappelle avec force que les aventures militaires françaises, ou la présence de bases pérennes, ne doivent en aucun cas servir de caution aux dictatures en place, et rappelle à M. Hollande , Président de la République Française , ses promesses de candidat en la matière.