En empêchant, par la provocation policière, l’ARD de commémorer le 13ème anniversaire de l’Accord de Paix du 12 mai 2001, le régime a démontré qu’il ne voulait pas de la Paix. Dont acte !
En procédant à la fermeture arbitraire de notre annexe d’Arhiba, le régime a démontré qu’il ne veut pas que l’ARD existe en tant que parti politique légalisé. Dont acte !
Nous n’avons pas signé l’Accord de Paix hier pour assister passivement et définitivement à sa violation aujourd’hui ; encore moins pour contribuer à cette violation par un quelconque silence complice.
Nous ne nous sommes pas transformés en parti politique pour servir de caution légale à une dictature qui réduit chaque jour davantage le peu d’espace démocratique arraché de haute lutte.
L’ARD est un parti responsable auquel incombe un double devoir : celui de n’entretenir aucune illusion démocratique et celui de ne pas exposer inconsidérément à la barbarie du régime, ses militantes et ses militants.
L’ARD vient d’être victime de deux agressions. Celles de trop, qui appellent de notre part une riposte à la hauteur!
Une cellule de crise sera constituée sur l’ensemble du territoire pour faire face à cette situation.
Avec la claire conscience que contester, rejeter un pouvoir qui reconduit et aggrave les causes du conflit civil armé, n’est pas simplement un droit de résistance légitime à l’oppression, à faire valoir..
.
C’est aussi un devoir urgent à exercer!
Aussi, nos militantes et militants sont d’ores et déjà invités réfléchir et débattre dans la perspective du prochain congrès ordinaire de la rentrée, sur les réponses à apporter concernant son avenir.
Mohamed Ali Abdou
Secrétaire à la communication, porte-parole de l’ARD