Manifestation devant l’ambassade de Djibouti à Paris mercredi 18 décembre 2013 pour la 22e commémoration du massacre d’Arhiba
Une vingtaine de Djiboutiens ont répondu présents dans le froid parisien ce mercredi 18 décembre pour ne pas oublier les victimes de la tuerie d’Arhiba tombés lil y a 22 ans sous les balles de la gendarmerie et de la police djiboutiennes.
Le représentant de l’USN en France était présent aux côtés de représentantes du comité de soutien de l’USN à Paris, de l’ORDHD, du FRUD, du représentant de l’UDJ en France et en Europe, du Comité des femmes djiboutiennes contre le viol et l’impunité et de l’Association pour la démocratie et le développement (ADD) à l’initiative de la manifestation.
La mémoire des martyrs d’Arhiba a été honorée à tour de rôle par les orateurs présentant la situation des droits de l’homme à Djibouti et demandant que justice soit rendue aux familles des victimes de la tuerie.
La plainte déposée pour génocide contre Ismaël Omar Guelleh à la Cour pénale internationale a été présentée aux participants et a fait l’objet d’une attention.
Les employés de l’ambassade dissimulés derrière les rideaux de la légation ont été surpris toutes caméras braquées sur les manifestants, provoquant un redoublement d’intensité dans les slogans contre cette tentative d’intimidation.
Invité de la manifestation, le journaliste blogueur tchadien Makael a présenté un parallèle existant entre les situations à Djibouti et au Tchad.
Maki Houmedgaba
Représentant de l’USN en france
Paris, le 20 décembre 2013