Alors qu’à son arrivée à l’aéroport de Djibouti, le 6 juin, la chanteuse djiboutienne renommée Nima Djama Miguil, exilée et engagée pour la démocratie dans son pays d’origine, était accueillie chaleureusement par un comité de femmes et de jeunes de la l’opposition coalisée dans l’Union pour le salut national (USN), douze personnes ont été arrêtées et incarcérées pour avoir chanté des refrains prônant la démocratie et le combat pacifique. Seule, une mineure de douze ans a depuis été libérée.
Le Parti socialiste dénonce ce déni de la liberté d’expression. Il appelle à la libération immédiate de ces femmes et de ces jeunes par le pouvoir. A cette occasion, il souligne la nécessité de respecter les engagements pris le 30 décembre 2014 par les autorités djiboutiennes à travers l’accord-cadre sur le dialogue politique, qui prévoyait la mise en œuvre immédiate de réformes démocratiques.
Source : Parti socialiste (français) : DJIBOUTI 08-06-2015