Par Mohamed Isse
Attachez vos ceintures !
L’avion est à un cheveu de zone de turbulence dangereuse 2015-2016. La probabilité de l’atterrissage tant promis par le pilote-ravisseur est quasi nulle, puisqu’il n’ya guère plus de chance que ce dernier retrouve la raison d’ici fin mai.
Expertement mis à l’épreuve par l’USN à travers l’accord-cadre, le dictateur Guelleh aura failli une fois de plus à ses responsabilités. C’était prévisible diront d’aucuns, non sans raison, mais il faut reconnaître que cette étape était incontournable. L’USN a le mérite d’avoir agit habilement en la circonstance en proposant la sortie de la crise par des voies démocratiques et salutaires que le dictateur ne pouvait ni refuser pour des raisons de fair-play politique ni appliquer par la suite pour faire prévaloir ses intérêts personnels à ceux de la nation.
Comme à l’accoutumée, il a immédiatement tourné le dos à l’accord-cadre pour se livrer à la préparation de la prochaine échéance présidentielle, notamment en traficotant des données démographiques et du corps électoral au nez et à la barbe de tous sur fond d’intensification des relations officielles et officieuses avec la chine. Mais, IOG en aura pour ses frais car, l’effet inverse au but recherché de cette politique sournoise et destructrice commence à apparaître au grand jour ; le dictateur a réussi à ruiner le peu de crédibilité que lui avait procuré la mise à disposition de notre pays à des bases militaires étrangères dans le carde de la lutte anti terroriste de même qu’il a épuisé la patience du peuple. Lâché de tout part, l’homme d’Haramous n’est plus que l’ombre de lui-même sur tous les plans.
Par la voie de son vice-président Omar Elmi Kairé, l’USN vient de lancer un dernier ultimatum à Ismail Omar Guelleh avant de retourner devant le peuple. Elle aura tout tenté pour sa part afin de trouver une issue pacifique à la crise nationale.
Dès lors, il reviendra au peuple souverain de relever enfin le défi permanent qui lui est lancé par un dictateur moribond.