Une délégation de haut niveau de l’USN s’est rendue au chevet des jeunes blessés dimanche 10 novembre 2013 dans l’accident d’un véhicule de police et d’autres malades
Ce soir mardi 12 novembre 2013 à 19h 30, une délégation de l’USN conduite par le président de l’USN, Ahmed Youssouf Houmed, et comprenant le porte-parole de la coalition, Daher Ahmed Farah, du secrétaire général Abdourahman Mohamed Guelleh, du vice-président de l’ANL, Adan Mohamed Abdou, et des membres dirigeants Mohamed Ahmed Youssouf et Maydaneh Abdallah Okieh ainsi que de jeunes de l’USN, a visité l’hôpital général Peltier. Elle s’est rendue au chevet des jeunes aspirants policiers et d’un policier grièvement blessés dans l’accident d’un véhicule de police de type VLRA qui s’est renversé dimanche 10 novembre 2013 vers 13 heures sur la route de Nagad non loin du camp militaire américain Lemonier. A ces blessés, jeunes et chômeurs diplômés en quête d’emploi dans la police, la délégation a offert des médicaments et autres produits pharmaceutiques qu’ils devaient acheter et dont ils n’avaient pas les moyens mais aussi de quoi manger et boire. La délégation a ainsi vérifié que les blessés devaient tout acheter et que la police et l’État dont elle émane, qui sont responsables de l’accident, ne leur apportait aucune assistance et qu’ils étaient livrés à eux-mêmes. Alors qu’au moment de cet événement tragique avec au moins 5 morts et plusieurs blessés les jeunes étaient engagés dans un processus de sélection pour recrutement dans la police et qu’ils étaient ramenés de l’École de police de Nagad à bord d’un véhicule policier. La délégation a même appris que les blessés devaient payer le lit. Ils avaient juste été dispensés du droit d’admission aux Urgences de 2500 francs Djibouti.
A l’occasion de sa visite, la délégation n’a pas manqué de se rendre au chevet de nombreux autres malades.
Par ailleurs, la délégation a observé l’état déplorable du plus grand et du plus ancien hôpital général du pays qui n’a même plus de service de réanimation. Une situation qui en dit long sur l’ensemble du système public de santé qui est sinistré.
Inutile de dire que cette visite a réconforté les patients visités et leurs proches.